P7/8- Diodon

About the Project

Plus d’informations: https://dynamorphe.fr/diodon.html

La proposition élaborée via le projet « Diodon » est de mettre une architecture en mouvement. L’utilisation d’une membrane réactive soutenue par l’air a permis de proposer une version actualisée de la métaphore de l’architecture-machine. Dépassant la machine industrielle imaginée par les modernes, « Diodon » incarne une structure organique respirant au rythme de stimuli extérieurs.

Ce projet démonstrateur se positionne à la croisée des chemins entre la vision futuriste d’Archigram – d’une architecture utopique, évolutive, ludique, éphémère, préfabriquée – et d’une architecture technologique et hyperconnectée.
Diodon mobilise les systèmes constructifs et géométriques inhérents aux structures gonflables et déployables. Formant des plis triangulaires réguliers, sa membrane acquiert des propriétés auxétiques : elle devient ainsi un nouveau type de matériau à l’échelle macroscopique. Ces propriétés lui permettent de changer de taille en lui conférant une élasticité contrôlable. Dans le cadre d’une architecture gonflable, ces modifications locales permettent un changement global de la forme gonflée.

Dans Diodon, les matériaux, ainsi que les systèmes mécaniques et numériques, fonctionnent en interaction constante les uns avec les autres. Diodon génère un espace évolutif qui réagit à des stimuli numériques ou analogiques.

 

Entre les recherches et la réalisation, la conception de Diodon aura durée 1 an. Notre équipe, d’abord composée de 4 personnes avant d’être agrandie à 6, à mené en parallèle nombre de recherches: prototypes à petites échelles afin de trouver les bons principes géométriques, simulations numériques et recherches de gestion des données. Car la technicité du pavillon ne réside pas seulement dans sa fabrication. Chacun des 26 moteurs encerclant la structure peut en effet être contrôlé indépendamment par une interface numérique. Cette dernière peut provenir de plusieurs sources. Lors de son premier montage, la forme du pavillon pouvait être contrôlé par une tablette, envoyant sans fil les instructions aux moteurs. le pavillon réagissait alors selon des séquences de mouvements pré-programmés, ou par activation individuelle des moteurs. Lors de son second montage dans le cadre du festival «Maintenant» à Rennes, des capteurs externes ont remplacé la tablette. Fréquences sonores et corps en mouvement entraient alors en communication direct avec leur milieu d’expression. L’espace devient alors lui-même l’instrument de son expérience.

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